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 Allergies alimentaires

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Didine
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MessageSujet: Allergies alimentaires   Allergies alimentaires Icon_minitimeJeu 13 Oct - 9:58

Les allergies alimentaires sont de plus en plus fréquentes, en raison de la diversification de notre alimentation. Du simple picotement buccal au redoutable choc anaphylactique, en passant par l'eczéma ou la crise d'asthme, l'allergie alimentaire peut prendre des formes très diverses. Comment les combattre ? Comment gérer la scolarité ? Quels types de régimes ? etc.

Allergies alimentaires Peut-on prévenir les allergies alimentaires ?
Pendant la grossesse, on conseillait auparavant de faire un régime, l'efficacité d'une telle mesure n'a jamais été prouvée. Actuellement, la seule recommandation est de limiter la consommation de cacahuètes pendant la grossesse. Après la naissance, les mesures pour éviter l'apparition d'une allergie alimentaire sont plus efficaces.
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Chez le nouveau-né, afin d'éviter l'apparition d'une allergie alimentaire, l'allaitement maternel est conseillé. Toutefois, si un eczéma se développe, il faudra rechercher une allergie aux allergènes alimentaires du lait de la mère.
Si l'allaitement n'est pas possible ou non désiré, les recommandations françaises conseillent l'emploi d'un lait dit « hypoallergénique » (lait HA).
Dans d'autres pays, il est conseillé en cas d'antécédents allergiques francs de donner un lait de régime (hydrolysa vrai).
L'intérêt de l'adjonction de pro-biotiques demande à être confirmé.



Dans tous les cas, l'alimentation lactée doit être exclusive pendant les six premiers mois. Ensuite, la diversification alimentaire est plus souple que par le passé. L'âge d'introduction de l'œuf est notamment encore débattu.


Allergie déclarée
Une fois l'allergie alimentaire déclarée, la prévention des accidents repose sur une bonne connaissance du régime à suivre, en sachant déjouer les pièges de l'étiquetage des denrées alimentaires. Il est aussi indispensable de savoir quand et comment gérer une réaction allergique alimentaire.
Pour prévenir les accidents à l'école, c'est aux parents de demander au directeur de l'école ou au médecin de l'éducation nationale, la mise en place d'un projet d'accueil individualisé (PAI), qui permettra d'éviter les prises d'aliments interdits et informera le personnel de l'école sur la démarche à suivre en cas de réaction allergique.





Allergies alimentaires: comment gérer la scolarité ?
Chaque année, la rentrée scolaire est source d'inquiétudes, qui s'amplifient grandement lorsque les enfants sont allergiques. Or l'intégration dans le milieu scolaire est une étape extrêmement importante dans la vie d'un enfant. L'Association française des polyallergiques peut apporter aide et soutien concret aux parents, notamment dans les démarches à entreprendre pour la mise en place du projet d'Accueil individualisé.
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e-sante : Pourriez-vous nous rappeler ce qu’est le PAI ?
Caroline Morice : Le PAI ou Projet d'Accueil Individualisé est un document où sont précisées toutes les dispositions nécessaires à la vie en collectivité pour un enfant souffrant d'une maladie évoluant sur une longue période. Cette procédure a été instaurée en 1999 par l'Education nationale. Depuis septembre 2003, le PAI implique l'ensemble des structures d'accueil de l'enfant : restauration scolaire, établissements d'accueil de la petite enfance, centres de vacances et de loisirs et établissements agricoles.
L'une des pathologies les plus représentées parmi les PAI est l'allergie alimentaire (en deuxième position après l'asthme), parce qu'elle suppose un certain nombre d'aménagements du mode de vie de l'enfant, comme par exemple le respect d'un régime d'éviction alimentaire, et parfois la disponibilité rapide de médicaments en cas de réactions.
Le PAI est l'aboutissement d'une concertation entre les différentes parties intervenant auprès de l'enfant : famille, établissement scolaire et souvent municipalité (en charge de la restauration scolaire et des garderies pour les écoles maternelles et élémentaires), afin de décider ensemble des aménagements adaptés à l'état de santé de l'enfant, et compatibles avec la vie collective. Cette réflexion d'ensemble se fait sous la coordination du médecin scolaire, et à partir des besoins spécifiques de l'enfant prescrits par le spécialiste traitant.
On décidera ainsi par exemple des modalités de prises des repas (adaptation simple des menus habituels, paniers repas…), de la manière dont l'enfant participera à un atelier cuisine (en apportant sa propre recette, en étant responsable du reportage photo, en s'occupant de la décoration…), des précautions éventuelles en cas d'activités sportives, de sorties extrascolaires… en tenant compte à la fois des pratiques et projets pédagogiques de la classe, des possibilités d'accueil du service de restauration scolaire, et des besoins propres de l'enfant (l'allergie est une pathologie dont la prise en charge est très variable d'un enfant à l'autre, en fonction des allergènes incriminés et des types de réactions provoquées). Lorsque l'état de santé de l'enfant le nécessite, un protocole de soins d'urgence indique pour certains signes d'appel la conduite à tenir par les adultes présents auprès de l'enfant, dans l'attente de l'intervention des secours.



e-sante : Quelles démarches doivent effectuer les parents ?
Caroline Morice : C'est aux parents qu'il revient de faire la demande de PAI auprès du médecin scolaire. Lorsqu'il s'agit d'une première demande (entrée en maternelle), il importe de le faire suffisamment tôt dans l'année en prévision de la rentrée scolaire.
La famille doit accompagner sa demande de la prescription du médecin qui suit les allergies de l'enfant (indiquant les besoins spécifiques de l'enfant et le protocole d'intervention d'urgence) et d'un bilan allergologique complet et récent.
C'est ensuite au médecin scolaire d'initier la mise en place du PAI.


e-sante : Comment les parents peuvent-ils aider leur enfant à vivre sa différence et ses contraintes au milieu des autres enfants à l’école ?
Caroline Morice : L'enfant a besoin d'être en confiance avec les personnes qui s'occupent de lui à l'école. Il a besoin de sentir que ses parents font confiance à d'autres adultes. Il faut parfois du temps pour que cette relation se mette en place. Il revient aux parents de favoriser toujours le dialogue, en étant à l'écoute des craintes et des réticences éventuelles, légitimes, de ceux qui ne connaissent encore ni l'enfant, ni sa pathologie.
Mais l'enfant ne pourra vivre correctement ses allergies au milieu des autres que si déjà à la maison, il fait l'expérience d'une gestion et d'une acceptation minimum de sa différence : savoir refuser les échanges alimentaires non autorisés et surtout savoir profiter de la présence des autres, même s'il ne partage pas les consommations alimentaires à l'identique… si besoin est, il ne faut pas hésiter à aider l'enfant à formuler ses déceptions, à prendre le temps de les lui expliquer même s'il est très jeune.
L'allergie alimentaire d'un enfant conduit parfois à un repliement sur soi de la famille tant les loisirs et déplacements hors foyers peuvent devenir compliqués : maintenir une vie sociale suffisamment riche, où le régime a sa place sans monopoliser toute l'attention des parents, est un préalable important à la vie en collectivité de l'enfant.


e-sante : Quel est le rôle de l’Association française des polyallergiques ?
Caroline Morice : L'association a pour but de créer un réseau de solidarité entre les familles. Parfois, à l'occasion du diagnostic ou d'une étape importante comme l'entrée à l'école ou le passage à l'adolescence, les parents ont besoin d'informations pour mieux comprendre ce qu'ils doivent ou peuvent faire au quotidien. Nous essayons de leur apporter l'écoute et/ou les renseignements dont ils ont besoin. Nous pensons que c'est par ces échanges et les rencontres entre familles que nous nous apportons mutuellement des idées et des solutions pour vivre au mieux les allergies au quotidien.
Par ailleurs, l'association mène des actions de fond pour faire connaître la pathologie, en faire progresser la prise en charge (médicale, scolaire, alimentaire…) et sensibiliser à ses conséquences sociales et psychologiques, de manière raisonnée et ouverte à la vie et l'épanouissement des personnes allergiques.



Allergies alimentaires Interview : Allergies, les connaître pour les combattre
L'allergie, cette maladie du siècle, reste mal connue malgré sa très grande fréquence. Afin de répondre aux nombreuses interrogations, de soulager les inquiétudes et les peurs, mais également de combattre et prévenir ces affections, le Dr Etienne Bidat* et Christelle Loigerot, présidente de l'AFPRAL**, ont réuni leurs expériences dans un ouvrage présenté sous la forme de 100 questions/réponses.
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e-sante : Pensez-vous que nous soyons suffisamment informés sur ces maladies ? Si non, pourquoi et quelles en sont les conséquences ?
Dr Etienne Bidat : Bien sûr que non ! Et c’est une des raisons de ce livre.
« L’allergologie a fait des progrès remarquables depuis les années 80. Or trop d’allergiques « vivent » encore mal leur affection. Les raisons sont bien sûr multiples.



L’allergie, surtout quand elle est familiale, est parfois vécue comme une calamité et une fatalité contre lesquelles on ne peut pas faire grand chose. Dans certains cas, seuls les symptômes gênants sont pris en compte et donc traités au coup par coup alors qu’aucun diagnostic précis n’a été porté, privant ainsi l’allergique de larges possibilités thérapeutiques. On prendra un médicament juste quand on tousse trop ou lorsqu’on respire trop mal, mais on ne cherchera pas la cause de cette toux, de ce nez bouché.
L’enfant allergique et sa famille manquent parfois d’informations récentes sur les symptômes, leur évolution et la manière de les contrôler, alors que cette connaissance leur permettrait de bien comprendre et donc de mieux gérer la maladie. Les médicaments modernes parfaitement efficaces ne sont pas ou sont mal utilisés parce que le traitement n’est pas toujours totalement expliqué et donc compris par les familles. Les craintes concernant d’éventuels effets secondaires des médicaments, conduisent à éviter certains produits parfois essentiels. Trop souvent, l’enfant et sa famille vivent passivement cette allergie en espérant que cela va « passer en grandissant ».


Et pourtant, depuis les années 80, grâce aux progrès remarquables de l’allergologie et grâce à l’évolution de la prise en charge, l’enfant allergique peut et doit vivre comme tous les enfants de son âge. Ceci est possible avec quelques contraintes minimes. Première chose, un diagnostic précis doit être porté et un bilan simple est donc nécessaire. Ensuite, l’enfant et sa famille doivent connaître et comprendre la maladie allergique, ses symptômes, ses traitements éventuels. Mais ils doivent aussi recevoir des réponses à leurs interrogations et à leurs craintes. C’est en devenant acteurs de leur prise en charge que les enfants allergiques peuvent vivre comme tous les enfants de leur âge. Apprendre à bien collaborer avec son médecin est un investissement qui vaut largement la peine pour bien vivre aujourd’hui et demain avec son allergie. »


e-sante : Quels sont les derniers grands progrès en allergologie et particulièrement dans la prise en charge ?
Dr Etienne Bidat : voilà une question fréquemment posée. « Les recherches dans le domaine de l’allergie sont très nombreuses. Pour les années à venir, on peut attendre des progrès importants. Mais tous ces travaux ne seront utiles que si un diagnostic précis de l’allergie est posé. Or actuellement, les maladies allergiques sont diagnostiquées souvent tardivement.
L’attente dans les nouveaux traitements est importante, et pourtant ceux actuellement disponibles sont sous utilisés, sous exploités. La plus grande découverte de ce siècle est probablement la prise de conscience chez les médecins que sans participation active de la personne allergique et de son entourage à la gestion et à la prévention de sa maladie, les traitements sont inutiles.


Les recherches ne seront utiles que si le diagnostic est fait !
Sans diagnostic précis, il ne peut pas y avoir de traitement adapté. L’asthme est un bon exemple du trop long délai entre le début des signes et la reconnaissance de la maladie. Toutes les études montrent que depuis plus de 25 ans l’asthme est toujours sous-estimé. En France, 32 à 49% des asthmes ne sont pas diagnostiqués. La conséquence est simple, des personnes asthmatiques ne sont pas traitées.
Par ailleurs, quand les asthmatiques français sont diagnostiqués, ils sont souvent insuffisamment traités : 86,4% des asthmatiques à Paris et 66,7 % à Montpellier ne reçoivent pas un traitement adapté ; et parmi les asthmatiques les plus sévères 85% et 60% ne bénéficient pas d’un traitement anti-inflammatoire, dont l’efficacité est prouvée depuis de nombreuses années.


Un contrôle plus efficace de l’environnement
Une meilleure connaissance des allergènes à l’origine des manifestations et des découvertes nouvelles sur leur « comportement » permettent d’envisager dans le futur un environnement moins ou pas allergisant. Les literies seront conçues pour ne pas être rapidement envahies par les acariens. En dehors de toute polémique sur les organismes génétiquement modifiés, on peut imaginer des animaux de compagnie ne produisant plus d’allergènes. Les aliments allergisants seront remplacés par des organismes génétiquement modifiés qui n’entraîneront plus d’allergie. Ce qui peut paraître une fiction est déjà en partie réalisé : le riz, qui est à la base de l’alimentation d’une partie du monde, est parfois responsable d’allergies en Asie du Sud Est ; grâce aux organismes génétiquement modifiés, un riz non allergisant sera prochainement disponible.


La plus grande découverte du siècle « l’éducation »
Le monde médical est d’accord sur la nécessité d’apprendre à la personne asthmatique ou allergique à gérer correctement sa maladie. De nombreuses études montrent que les personnes qui ont été correctement informées sur les symptômes, sur la reconnaissance des signes annonciateurs d’une crise d’asthme par exemple, sur la manière de prendre les médicaments présentent moins d'incidents aigus, maîtrisent mieux la maladie, retardant ou évitant ainsi l’apparition de complications. Cette formation est indispensable pour tous les allergiques, elle sera d’autant plus poussée que les manifestations sont sévères. Des structures se mettent en place et le comportement des malades et médecins évolue, mais le chemin est encore long tant du côté médical que du côté des personnes allergiques. "


* Responsable de l'unité d'allergologie et de pneumologie du service de pédiatrie de l'hôpital Ambroise-Paré.

** Présidente de l'AFPRAL (Association française pour la prévention des allergies).





source : e-santé
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MessageSujet: Re: Allergies alimentaires   Allergies alimentaires Icon_minitimeJeu 13 Oct - 10:04

2ème partie

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Allergie : pas de crème dermique à la cacahuète durant l'enfance !
La fréquence des allergies alimentaires a doublé en 5 ans !
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Allergies alimentaires : s'informer
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Allergie : pas de crème dermique à la cacahuète durant l'enfance !

L'application sur la peau d'une crème à base d'huile de cacahuètes durant l'enfance favorise la survenue d'une allergie.

Certaines personnes développent des réactions allergiques à l’ingestion d’une seule cacahuète : urticaire, œdème, asthme, troubles digestifs, et bien plus grave encore, choc anaphylactique, une baisse de tension pouvant entraîner la mort. La seule solution, éviter tout contact, même cutané, avec les protéines de l’arachide. Or ce conseil n’est pas aisé à suivre dans la mesure où l’arachide entre dans la composition de très nombreux aliments et de produits cosmétiques dont les shampooings et les crèmes.

La fréquence de l’allergie aux cacahuètes augmente depuis quelques années, mais en dehors d’antécédents familiaux similaires et de la présence d’une prédisposition héréditaire, aucun facteur de risque de cette allergie n’est connu.

Lors de cette étude, un groupe d’enfants ayant une allergie aux cacahuètes a été comparé à deux groupes contrôles (l’un tiré au sort, l’autre étant constitué d’enfants dont la mère ou eux-mêmes avaient des antécédents d’eczéma).
Au total, 49 enfants présentaient une allergie aux cacahuètes. Aucune sensibilisation pré-natale liée à l’alimentation maternelle n’a été mise en évidence, les IgE spécifiques anti-cacahuètes étaient indétectables dans le sang du cordon ombilical et l’allergie à l’arachide était indépendamment associée à la prise de lait de soja.
En revanche, l’utilisation de crèmes dermiques à base d’huile de cacahuètes était associée à la survenue d’une allergie. L’application de crèmes à base d’huile de cacahuètes sur des lésions cutanées étendues d’eczéma augmentait également le risque de développer une allergie. Enfin, l’association avec la prise de protéine de soja suggère une réaction croisée.

En conclusion, il serait préférable d'éviter durant l'enfance l'usage de crèmes contenant de l'huile d'arachide, car celle-ci peut se révéler allergisante.



La fréquence des allergies alimentaires a doublé en 5 ans !

Les allergies alimentaires sont de plus en plus fréquentes, en raison de la diversification de notre alimentation. Du simple picotement buccal au redoutable choc anaphylactique, en passant par l'eczéma ou la crise d'asthme, l'allergie alimentaire peut prendre des formes très diverses. La mise en évidence de l'allergène responsable nécessite une enquête minutieuse, comprenant des tests cutanés et parfois oraux. Seule l'éviction totale de l'aliment en cause permet d'éviter l'apparition des manifestations de l'allergie, dont l'évolution à long terme varie selon l'âge du sujet et le type d'allergène impliqué.

La fréquence globale de l’allergie alimentaire, d’environ 4% en France, est plus élevée chez le jeune enfant (de 6 à 8,5% selon les études). Le fait marquant est que l’on constate, depuis quelques années, une augmentation rapide de sa fréquence et de sa gravité, en raison probablement de la diversification de l’alimentation, d’une consommation plus importante d’aliments allergisants (épices, condiments, fruits exotiques) et de l’évolution des techniques de l’industrie agro-alimentaire.



Comment se manifeste une allergie alimentaire ?
Typiquement, les signes cliniques apparaissent dans les minutes qui suivent l’absorption des aliments.
Parfois, l’allergie ne se manifeste que par de simples démangeaisons ou picotements de la langue et de la gorge ou un gonflement des lèvres. Dans d’autres cas, elle est marquée par des douleurs abdominales et une diarrhée, ou encore des nausées et des vomissements.
Mais le plus souvent, l’allergie alimentaire entraîne des troubles autres que digestifs, comme l’eczéma ou l’urticaire. L’allergie alimentaire peut aussi être à l’origine d’un asthme ou d’une rhinite (parfois associée à une conjonctivite). Enfin, elle peut donner lieu à un syndrome grave, mais heureusement plus rare, le choc anaphylactique, véritable urgence médicale : il peut se présenter sous la forme d’un malaise général, avec chute de la pression artérielle, rythme cardiaque élevé, ou bien d’une crise d’urticaire géante, associée à une congestion des muqueuses respiratoires.
Les manifestations allergiques varient également en fonction de l’âge. Ainsi, l’eczéma est fréquent chez les nourrissons et les très jeunes enfants. Chez les plus grands, ce sont les urticaires qui prédominent. Les formes graves sont plus fréquentes chez les adultes.


L’allergie alimentaire correspond à une réaction du système immunitaire
Lorsqu’un aliment contient une protéine sensibilisante, ou allergène, le système immunitaire réagit en produisant des anticorps de la classe des immunoglobulines E (IgE). Ces anticorps associés à l’allergène vont se fixer sur des récepteurs de différentes cellules cibles et déclencher la libération de médiateurs de l’inflammation, comme l’histamine. A côté des manifestations dépendant des IgE, on défriche actuellement les manifestations qui ne dépendent pas des IgE.


Quels sont les aliments responsables ?
La liste des aliments potentiellement allergisants est longue, qu’ils soient d’origine végétale ou animale. Schématiquement, on peut considérer que les trois quarts des allergies alimentaires chez l’enfant sont dus à l’arachide, aux œufs et au lait de vache. Chez l’adulte, ce sont les fruits et légumes qui sont le plus souvent en cause, avec prédominance des fruits à noyaux ou à pépins (pomme, poire, abricot, pêche...), du groupe latex (banane, kiwi, avocat) et des ombellifères (carotte, céleri, persil, aneth, fenouil...).
Le problème réside surtout dans les allergènes masqués, comme par exemple l’arachide. Ces allergènes entrant dans la composition des produits issus de l’industrie alimentaire peuvent, même à très faible dose, déclencher une manifestation allergique.
Par ailleurs, il existe des allergies croisées entre certains pollens et certains aliments, en raison de la présence de structures communes à ces deux types d’allergènes. On peut ainsi être allergique au pollen de noisetier ou de bouleau et à certains fruits comme les noisettes ou les pommes.


Le diagnostic d’allergie alimentaire peut être difficile à faire
Le médecin allergologue va se livrer à une véritable enquête policière qui comporte plusieurs étapes :
· l’interrogatoire recherche un terrain atopique (ou allergique) : en effet, plus de 80% des allergies alimentaires se produisent chez des sujets atopiques (qui souffrent d’asthme, d’eczéma, de rhinite, ou qui ont des parents allergiques).
Une allergie alimentaire est également suspectée lorsque les troubles sont rythmés par les repas. Les modalités des repas sont également analysées : où sont-ils pris ? (à la maison, à la cantine, au restaurant,...), comment sont-ils cuisinés ?, quels sont les aliments préférés et ceux qui provoquent un dégoût ?
Quand les manifestations ne sont pas anaphylactiques, une enquête alimentaire minutieuse sera réalisée, pendant une à deux semaines, et consiste à noter sur un cahier tous les aliments consommés, en précisant leur mode de préparation, leur accompagnement, les heures où ils sont pris et l’apparition éventuelle des signes cliniques.


· L’analyse de ces données va permettre au médecin de décider des éventuels examens complémentaires à effectuer pour révéler le (les) allergène(s) responsable(s). Il s’agit tout d’abord de tests cutanés, réalisés selon la technique du « prick-test » qui consiste à déposer une goutte de l’allergène suspect sur la peau et à piquer en son centre avec une pointe. Si une induration (durcissement et épaississement) d’au moins 3 millimètres apparaît, le test est considéré comme positif.
Lorsque les tests cutanés ne sont pas possibles (en raison d’un eczéma important par exemple), il peut être demandé un dosage sanguin des IgE spécifiques d’un allergène.
Mais en cas de doute, l’allergologue procédera à des tests de provocation, en réintroduisant l’aliment suspecté dans l’organisme, sous surveillance médicale. Le test de provocation labiale a pour but de mettre en contact l’aliment suspect avec la lèvre inférieure, pour voir si des signes cutanés locaux se produisent. Le test de provocation par voie orale est le test de référence et vise à reproduire les symptômes cliniques consécutifs à l’ingestion de doses croissantes de l’aliment supposé responsable. Ce test doit être pratiqué par un allergologue sous stricte surveillance, en milieu hospitalier le plus souvent, et avec les moyens de traitements du choc anaphylactique à disposition.


L’éviction de l’allergène est la seule mesure efficace
Il n’existe pas à l’heure actuelle de traitement curatif de l’allergie alimentaire. Seule l’éviction totale de l’allergène responsable permet de supprimer (ou de minimiser) le risque de survenue des symptômes cliniques. A l’école, les enfants présentant une allergie alimentaire sévère peuvent bénéficier d’un « projet d’accueil individualisé ». Celui-ci, signé par le chef d’établissement, le médecin traitant, l’allergologue et la famille, précise les mesures à prendre, notamment à la cantine.
Les manifestations cliniques de l’allergie sont traitées en fonction de leur gravité. Lorsqu’il s’agit de réactions entraînant un malaise, voire un choc, le médecin administre de l’adrénaline par voie sous-cutanée. En cas d’urticaire aiguë, on a recours aux antihistaminiques, parfois complétés par les corticoïdes. Dans les formes mineures, le médecin prescrira un antihistaminique.
Un sujet qui a présenté un accident allergique grave doit porter une carte ou un bracelet signalant son allergie et doit également posséder une trousse d’urgence contenant de l'adrénaline injectable.


Des mesures de précaution sont impératives pour minimiser les risques
- respecter la liste des aliments interdits ;
- éviter les plats cuisinés prêts à consommer ;
- vérifier l’étiquetage des produits industriels, en sachant toutefois que la législation actuelle permet de ne pas mentionner la composition d’un élément si celui-ci représente moins de 5% du produit ;
- lors de repas pris en dehors de chez soi, il faut s’assurer de la composition des plats et s’abstenir en cas de doute.


Il n'est pas possible, à l'heure actuelle, de prévoir l'évolution d'une allergie alimentaire. Chez l'enfant, elle guérit souvent de façon spontanée, entre 5 et 15 ans. La nature de l'allergène est déterminante, car si l'allergie à l'arachide persiste souvent toute la vie, celle aux protéines du lait de vache ou à l'œuf est souvent temporaire. Enfin, certaines allergies alimentaires peuvent évoluer en allergies respiratoires, comme l'asthme.


Allergies alimentaires : quel régime, dans quel cas ?

Les allergies alimentaires sont de plus en plus fréquentes. Concrètement, quels types de régimes sont proposés et dans quels cas ?

Quand le diagnostic d'allergie alimentaire est certain et l'allergène identifié, un régime s'impose. A défaut de certitude, si le médecin suspecte une allergie alimentaire, il peut proposer un régime d'essai. Si ce régime n'entraîne pas une amélioration nette en quatre à six semaines, il ne doit pas être prolongé, l'allergie alimentaire n'est probablement pas à l'origine des signes d'allergie.



Les régimes proposés « pour voir » s'ils améliorent l'eczéma ou l'urticaire, sans supervision diététique, sont à proscrire. Trop souvent ces régimes entraînent des carences nutritionnelles, ils compliquent la vie des familles, et ces évictions sont souvent inutiles et inefficaces.


Les connaissances actuelles permettent d'adapter le régime à chaque cas. Il n'est pas nécessaire, et même néfaste, de faire des exclusions alimentaires trop rigoureuses ou trop étendues quand elles ne s'imposent pas. Il a même été montré, qu'en cas de guérison de l'allergie à l'arachide, la poursuite d'un régime strict, sans arachide, entraîne un risque de rechute, alors que la consommation régulière d'arachide permet de maintenir la tolérance à cet aliment. Le régime est donc à adapter à chacun.


En cas d'allergie à l'arachide ou aux fruits à coque, le médecin doit préciser si la consommation de traces ou de graisses est possible (ce qui est le plus souvent le cas).


Dans l'allergie à l'œuf, il est parfois possible de consommer de l'œuf très cuit dans les gâteaux, sans effet nuisible pour la guérison de cette allergie, et parfois même, cela l'accélère.

En cas d'allergie à un aliment, il est rarement utile d'exclure tous les aliments de la même famille.

Les allergies croisées sont possibles, mais elles ne sont pas systématiques.

En conclusion, le régime est à définir au cas par cas, tandis que l'exclusion très stricte doit être assouplie.
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MessageSujet: Re: Allergies alimentaires   Allergies alimentaires Icon_minitimeJeu 13 Oct - 10:07

3ème partie

INTERVIEW : Peut-on prévenir les accidents par allergie alimentaire à l'école ?

La scolarisation d'un enfant allergique peut se révéler compliquée, notamment en cas d'allergies alimentaires. Une circulaire du Ministère de l'Education Nationale datée du 10 novembre 1999 définit l'accueil de l'enfant allergique à l'école. Elle engage à mettre en place un Projet d'Accueil Individualisé qui détaille les modalités de prise en charge de l'enfant allergique (régime d'éviction, trousse d'urgence, adaptation des locaux…).

e-sante : Que doit faire un directeur d’école qui est confronté à l’intégration d’un enfant présentant une allergie alimentaire ?
Dr Etienne BIDAT : Quand un enfant présente une allergie alimentaire, ce sont les parents qui doivent demander au directeur de l’école l’élaboration d’un Projet d’Accueil Individualisé (PAI). Ce dernier a été créé au départ pour faciliter l’accueil des enfants nécessitant l’administration de médicaments à l’école. Cette démarche est devenue incontournable pour l’intégration de l’enfant allergique qui peut présenter des réactions aiguës et soudaines. Établir un PAI est aussi nécessaire en cas d’intolérance ou de manifestations allergiques chroniques qui ne demandent pas des soins d’urgence, mais nécessitent des aménagements stricts de régime. Par exemple, pour un enfant qui présente une allergie alimentaire à l’œuf qui ne se manifeste que par un eczéma, le PAI permet de mettre en place un régime sans œuf.

e-sante : Que contient ce Projet d’Accueil Individualisé ?
Dr Etienne BIDAT : Le PAI est donc élaboré conjointement par le médecin scolaire, le médecin qui suit l’enfant, les parents, la direction de l’école, l’enseignant et parfois l’équipe encadrant la cantine.
Le volet médical est rédigé par le médecin traitant. Il expose la conduite à adopter en cas de réactions allergiques et le contenu de la trousse d’urgence. Il définit également les situations qui nécessitent l’intervention des Urgences, précise le régime alimentaire et les adaptations nécessaires des locaux.
Le volet pédagogique concerne l’organisation de la vie scolaire. Il détermine comment les collations, les goûters d’anniversaire et les ateliers cuisine seront adaptés aux allergies de l’enfant. Il précise comment l’enfant sera pris en charge en cas d’absence de son enseignant. De même, des dispositions sont à prévoir pour les sorties scolaires, qu’elles soient sur la demi-journée, la journée ou dans le cadre d’une classe transplantée. L’élaboration du PAI doit se faire dans un climat de confiance et non de suspicion entre l’ensemble des personnes concernées. Les parents doivent comprendre que certains enseignants redoutent pour des raisons médicales, voire pénales, de devoir administrer un traitement d’urgence. Il faut également rappeler que l’équipe pédagogique n’est pas une équipe médicale. Dialogue et confiance seront les clefs d’un PAI et d’une scolarité sereine.


e-sante : Un enfant du primaire peut-il être refusé à la cantine ?
Dr Etienne BIDAT : Il faut savoir que la cantine est une activité périscolaire gérée, pour les écoles maternelles et élémentaires, par la municipalité et non l’Education Nationale. La cantine n’est donc pas un dû mais un service rendu aux familles. La commune n’est pas tenue d’accepter tous les enfants. Sur le plan médical, la fréquentation de la cantine peut-être déconseillée dans certains cas très rares d’allergies alimentaires, comme par exemple pour certains enfants très sensibles aux vapeurs de cuisson. La grande majorité des enfants souffrant d’allergie alimentaire peut manger en collectivité avec des adaptations en fonction de leur régime alimentaire. Pourtant, cela pose quelques fois certaines difficultés. La circulaire de novembre 1999 ne s’applique donc pas aux activités périscolaires, ce qui a conduit certaines communes à refuser l’accueil d’enfants allergiques, même dans le cas où les parents fournissaient un panier-repas. Sous la pression des associations de parents d’enfants allergiques, une nouvelle circulaire datée du 25 juin 2001 invite les municipalités à recevoir les enfants allergiques, soit avec un panier-repas, soit en adaptant le menu aux allergies de l’enfant. Cependant, certaines communes refusent encore d’accepter les enfants allergiques, et cela est tout à fait possible et « légal ».

e-sante : À partir de quel âge peut-on former l’enfant à la prise en charge de son allergie alimentaire ?
Dr Etienne BIDAT : Dès le plus jeune âge, il faut apprendre à l’enfant à connaître ses allergies. On peut lui lire, en cas d’allergie alimentaire, la composition des aliments. Ainsi, il comprend rapidement que la décision de lui donner ou de ne pas lui donner un aliment ne dépend pas d’un arbitraire familial, mais des ingrédients contenus dans le produit. Dans leur immense majorité, les enfants allergiques savent très tôt qu’ils ne doivent pas manger n’importe quoi, ils font preuve de prudence et montrent une grande sagesse pour leur âge. Néanmoins, il est évident que l’allergie alimentaire n’est pas toujours facile à vivre pour un enfant qui souhaite avant tout être comme les copains et surtout ne pas se singulariser. Mais c’est en repérant et traitant tôt les signes de l’allergie qu’ils sont contrôlés et restent discrets. Bien vivre avec son allergie, c’est avant tout être certain du diagnostic, connaître les risques de la prise en charge accidentelle d’un aliment auquel l’enfant est allergique (tous les enfants ne réagissent pas de la même manière, pour la même dose à l’aliment auquel ils sont allergiques) et bien connaître les signes de son allergie pour bien la traiter.


Pour en savoir plus
L’AFPRAL (Association Française pour la Prévention des Allergies) et l’AFP (Association Française des Pollyallergies) ont édité une brochure : « Accueillir l’enfant allergique à l’école ». Elle est destinée aux parents, aux enseignants, aux médecins, aux infirmières de l’éducation nationale et aux responsables municipaux. En accord avec les directives officielles, ce document donne des conseils et des idées destinées à favoriser l’intégration de l’enfant allergique à l’école.
Pour le commander : AFPRAL - BP 12 - 91240 St Michel sur Orge (4 euros port compris)


*Dr Etienne BIDAT, médecin des hôpitaux, hôpital Ambroise Paré, Boulogne sur Seine, allergologue et pneumologue pédiatre.


Allergies alimentaires: s'informer

L'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) vient de rendre son rapport sur les allergies alimentaires. Selon elle, ce type d'allergie est en augmentation en France. Elle préconise donc la mise en place de mesures anti-allergie, à commencer par une meilleure information des consommateurs. Des étiquetages plus détaillés et le signalement de la présence d'allergènes majeurs dans les produits alimentaires font partie de ses principales recommandations.

Les allergies alimentaires sont en augmentation. Elles peuvent se manifester de façon localisée par des démangeaisons au niveau de la bouche ou du pharynx, par des troubles gastro-intestinaux, par de l’asthme ou encore par une urticaire. Ces cas sont le plus souvent bénins. En revanche, elles peuvent aussi provoquer des manifestations massives et généralisées (choc anaphylactique) qui peuvent être graves et nécessitent des soins d’urgence.
En France, les allergies alimentaires touchent 3,2 % des Français et la proportion est plus importante chez les enfants (8 %). Les allergènes les plus souvent incriminés sont les œufs (34 %), les arachides et les noix (25 %), le lait de vache (8 %) et le poisson (5%).



Un bilan accablant
L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) vient de rendre un rapport qui dresse un état des lieux de la prise en compte globale du risque d’allergie alimentaire en France. Les résultats sont accablants. D’une part, les industriels de l’agroalimentaire ne prennent pas suffisamment en compte ce risque : les étiquetages sont incomplets ou utilisent des termes génériques (matière grasse d’origine végétale par exemple) qui ne renseignent pas suffisamment le consommateur. Cela est encore plus criant chez les petits industriels qui manquent de moyens financiers pour développer l’information sur leurs produits. D’autre part, et de manière plus générale, le public n’est pas assez informé.


Informer pour mieux prévenir
L’AFSSA recommande donc un certain nombre de mesures pour réduire les manifestations d’origine allergique :
# détailler la composition de tous les produits alimentaires sans exception ;

# indiquer clairement sur l’emballage la présence d’un allergène courant (une liste de référence répertoriant les allergènes majeurs sera d’ailleurs établie à cet effet) ;

# encourager les industriels de l’agroalimentaire à ne pas utiliser de composants allergisants dans leurs produits ;

# améliorer la formation médicale de façon à sensibiliser les médecins à la prévention des allergies, notamment en encourageant l’allaitement maternel pour prévenir les allergies au lait maternisé des nourrissons; le conseil des patients allergiques est également important;

En plus de cela, l’AFSSA recommande de renforcer la surveillance épidémiologique par la mise en place de réseaux de surveillance du même type que le réseau Sentinelle pour la grippe. La recherche clinique devra également être développée, de façon à améliorer la connaissance des mécanismes impliqués dans les allergies alimentaires.


AllergoFrance prend la balle au bond
La société AllergoFrance a saisi l'opportunité de la publication du rapport de l'AFSSA pour lancer une gamme de produits alimentaires garantis sans arachide, sans oeuf ou sans lait à destination des personnes allergiques. Ceci facilitera sans doute l'éviction des allergènes dans leur l'alimentation, car jusqu'à maintenant elles vivaient dans l'angoisse permanente d'un allergène caché.


Allergiques : comment lire les étiquettes ?

Vous souffrez d'allergies ou d'intolérances alimentaires ? Ce guide est fait pour vous. Sous la forme d'un dépliant de poche à emporter au moment des courses, il vous permettra de mieux déchiffrer les listes d'ingrédients et l'étiquetage en général des produits.

Ce guide, publié par l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), propose une explication des règles actuelles de l’étiquetage et les difficultés rencontrées par les personnes allergiques.
Il comporte une fiche « Que signifie cet ingrédient ? », indiquant la nature d’une cinquantaine d’ingrédients de base souvent difficiles à connaître, même pour les personnes concernées.
Hélas et bien sûr, ce guide ne peut comprendre les ingrédients composés puisque leur composition n’est pas toujours constante. A titre d’exemple, on ne peut garantir l’absence d’œuf dans la sauce béchamel, même si la recette traditionnelle ne comporte pas d’œuf.



Ce document a nécessité de nombreuses séances en collaboration avec les différentes associations concernées et les industries. Il a également permis de soulever les problèmes rencontrés quant à l’étiquetage des denrées alimentaires et de formuler des propositions visant à modifier la réglementation.


Ont participé à la réalisation de ce guide des diététiciens spécialisés, notamment Patricia Sergeant du CICBAA (Cercle d'Investigations Cliniques et Biologiques en Allergologie Alimentaire) de Nancy et les associations de personnes allergiques ou intolérantes alimentaires (AFPADA – Association française des personnes atteintes de dermatite atopique, AFDIAG – Association française des intolérants au gluten, Association française des polyallergiques, AFPRAL - Association française pour la prévention des allergies).


Où trouver ce guide ?
Depuis début avril, il est distribué par les Associations et par l’ANIA. Il est également possible de le commander auprès de l’AFPRAL* contre une enveloppe à votre adresse (169 x 229) et 2 timbres libres à 0,53 euro pour les frais d’envoi et de gestion.


Mise à jour
Dès l’entrée en vigueur de la prochaine Directive Européenne sur l’étiquetage des allergènes dans les aliments, prévu en 2005.


* AFPRAL : BP 12, 91240 Saint-Michel s/ Orge - tél : 01 48 18 05 84 - fax : 01 48 18 06 14.
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MessageSujet: Re: Allergies alimentaires   Allergies alimentaires Icon_minitimeJeu 13 Oct - 10:08

4ème partie

Allergies alimentaires : étiquetage à peaufiner !

Les allergies alimentaires ne cessent d'augmenter et seul l'étiquetage des produits permet en partie de limiter les risques. Il est nécessaire de renforcer l'information des consommateurs en mentionnant davantage les allergènes potentiels présents dans les produits alimentaires.

Les allergies alimentaires touchent 3,2% des Français et surtout des enfants (8%). La prévention est particulièrement difficile et doit débuter dès la petite enfance, lorsque l’enfant est simplement sensibilisé. Un étiquetage des produits alimentaires détaillant la présence d’ingrédients potentiellement allergisants représente une aide non négligeable. Seulement voilà, à côté des allergènes les plus souvent incriminés : les œufs (34%), les arachides et les noix (25%), le lait de vache (8%) et le poisson (5%), la liste est très longue.



L’étiquetage des produits alimentaires est réglementé par des directives européennes. Elles ont récemment été modifiées, mais l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) propose d’ajouter à la liste des allergènes à mention obligatoire trois produits supplémentaires : le lupin, la moutarde et le céleri.
En effet, la règle des 25% a été supprimée (auparavant, la mention d’un ingrédient représentant moins de 25% du produit final n’était pas obligatoire), mais l’étiquetage des sauces et des moutardes représentant moins de 5% du produit fini, des épices à moins de 2% et des ingrédients dits aditifs de transfert et auxiliaires technologiques, n’est toujours pas obligatoire.


Reste que nombre d'aliments, notamment des produits artisanaux, ont des compositions qui demeurent floues. Effectivement, la réglementation concerne les produits ajoutés volontairement aux aliments industriels.


tout ce dossier vient de e santé
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